Après l'échec du Dôme de fer dans la bataille Epée de Qods et le refus par le Pentagone d’intégrer dans son système de défense aérienne, les médias israéliens durcissent le ton contre le nouveau bluff du Premier ministre Naftali Bennett concernant le nouveau système de défense laser, en remplacement de la pièce maîtresse de Tsahal.
Des sources de sécurité israéliennes ont exprimé leur surprise sur la prétention d’hier du Premier ministre israélien concernant la défense laser et l’ont démentie.
Des sources de sécurité informées ont démenti l'affirmation du Premier ministre israélien, Naftali Bennett, lors de la conférence sur la sécurité tenue par l'Institut d'études sur la sécurité nationale (INSS) à Tel-Aviv selon laquelle Israël est censé être équipé de murs de défense laser d’ici un an.
Bennett a affirmé lors de cette conférence annuelle sur la sécurité qu’Israël serait équipé d'une défense laser d'ici un an afin de se protéger contre les roquettes, les missiles et les drones. Mais des sources de sécurité israéliennes ont nié cette allégation.
La chaîne 7 de la télévision d’Israël et d'autres médias israéliens, citant diverses sources de sécurité impliquées dans le développement du système, ont déclaré que le système laser ne serait pas prêt à être utilisé dans un an et que des tests étaient en cours pour le développer.
Hier mardi 1er février, le Premier ministre israélien a déclaré que l’armée allait représenter un système d'interception à base de laser afin d’établir un système de défense anti-drone et anti-missile. Il sera d’abord utilisé à titre d’essai, ensuite de façon opérationnelle.
Selon Bennett, il est déployé d’abord dans le sud d’Israël, non loin de la bande de Gaza et sera ensuite installé dans d’autres zones des territoires occupés.
Le Premier ministre israélien a par ailleurs prétendu : « Ledit système peut affecter les réalités actuelles. Israël est maintenant forcé de tirer des missiles d’une valeur de dizaines de milliers de dollars pour intercepter et abattre les roquettes moins chères du Hamas, prenant pour cible les colonies israéliennes ». Il a prétendu que le déploiement du système de défense laser permettrait à Tsahal de détruire à peu de frais les roquettes des groupes de résistance palestiniens.
Et à Naftali Bennett de poursuivre : « Cela nous permettra d'entourer Israël d'un mur de laser à moyen et long terme, et le nouveau système de défense nous protégera contre les missiles, roquettes, drones et autres menaces, et effectivement nos ennemis ».
En août dernier, le Jerusalem Post a rapporté que l’armée américaine a décidé de choisir le système d’arme anti-aérien Dynetics Enduring Shield au lieu du Dôme de fer après avoir testé les capacités des deux systèmes de défense.
L’armée américaine a effectué des essais de tir réel des deux systèmes d’armes à White Sands Missile Range, au Nouveau-Mexique. En conséquence, Dynetics a pu vaincre le Dôme de fer.
A cette date-là, le journal israélien a tenté de dissimuler les faiblesses signalées dans le rapport de l’armée US, prétendant par contre que le système Dynetics appelé Enduring Shield, était capable de détecter sa cible à 360 degrés et ce, plusieurs simultanément. « Le système est facile à utiliser et peut être entièrement intégré au système intégré de commandement de combat de défense aérienne et antimissile de l’armée », selon le Jerusalem Post.
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Pour ce qui est des raisons pour lesquelles les Etats-Unis ont refusé d’acheter le Dôme de fer d’Israël, l’éditorialiste de renom du site Web Rai al-Youm, Abdel Bari al-Atwan déclare :
« La décision prise par les Américains, trois mois après la récente guerre de Gaza a prouvé que l'échec du système de missiles « Dôme de fer » à intercepter les missiles de la Résistance palestinienne pendant la bataille de Qods était l'une des principales raisons pour lesquelles les responsables du Pentagone ont refusé d'acheter la DCA israélienne et de la remplacer par une autre."
Si la guerre de juillet 2006 a mis en cause la réputation du char israélien Merkava et que de nombreux pays, l’Inde entre autres, ont annulé des contrats pour en acheter plus de 2 milliards de dollars, les missiles de la bande de Gaza ont fait de même avec la « pièce maîtresse » de Tsahal. Une telle percée obtenue par la Résistance palestinienne et libanaise a été effectivement remarquable depuis le début du conflit arabo-israélien, d’autant plus que malgré l’achat des armements américains et russes d’un montant de plusieurs dizaines de milliards de dollars, d’autres Etats arabes impliqués dans les conflits arabo-israéliens n’ont pas pu atteindre un tel succès.
Selon le magazine américain I.H.S Jones, chaque tir du Dôme de fer coûte 5 millions de dollars à Israël, et chaque missile coûte 62 000 dollars, tandis que le coût de chaque missile construit dans les ateliers de Gaza ne dépasse pas les 2 000 dollars, puisque tous les équipements nécessaires à leur construction existent dans la bande de Gaza.
